Ce vendredi 20 juin 2025, Madame Solange AMICHIA, Directrice Générale du Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), a reçu en audience Monsieur Amadou N’guila DIALLO, Vice-président de la Confédération Générale des Entreprises de Guinée (CGE-GUI). Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de coopération économique accrue entre les deux pays, avec pour objectif principal d’identifier des synergies concrètes en matière d’investissements et de développement industriel.
Dès l’ouverture des discussions, les deux parties ont souligné l’importance des partenariats industriels, notamment dans des secteurs clés tels que la construction, les matériaux locaux et la transformation minière. En effet, la Guinée, riche en ressources naturelles, ambitionne de moderniser son tissu industriel, tandis que la Côte d’Ivoire, dotée d’une expertise avérée en promotion des investissements, pourrait jouer un rôle de facilitateur. Ainsi, des projets comme la fabrication de tuiles, de briques ou encore la construction d’écoles modulaires ont été évoqués comme des pistes prioritaires.
Par ailleurs, la question des joint-ventures africaines a occupé une place centrale dans les échanges. Madame AMICHIA a insisté sur la nécessité de créer des collaborations équitables, où les technologies étrangères seraient associées aux compétences locales afin de garantir les retombées économiques aux profits des acteurs nationaux prioritairement. Elle a également rappelé l’existence du réseau des agences francophones de promotion des investissements, le RIAFPI, un outil précieux pour accompagner ces initiatives et faciliter les échanges entre les secteurs privés des deux pays.
Les discussions ont aussi porté sur les opportunités logistiques et commerciales offertes par la région. La Guinée, par sa position géographique, pourrait servir de plateforme pour distribuer des produits manufacturés vers des marchés voisins comme le Mali ou le Sénégal. Toutefois, une étude de marché approfondie reste indispensable pour évaluer la rentabilité d’une implantation en Côte d’Ivoire par rapport à la Guinée, en tenant compte des coûts logistiques et des avantages fiscaux liés aux accords régionaux.
Enfin, cette audience a permis de définir des prochaines étapes concrètes. Parmi elles, l’organisation de missions commerciales entre les deux pays et la mise en place d’un cadre légal favorable aux investissements transfrontaliers. Madame AMICHIA et Monsieur DIALLO ont tous deux exprimé leur optimisme quant au potentiel de cette collaboration, soulignant que l’union des forces économiques ivoiriennes et guinéennes pourrait servir de modèle pour l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.
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